Publications des agents du Cirad

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Projet KNOMANA. KNOwledge MANAgement on pesticidal plants in Africa for a safer food and a better environmental health. Rapport d'extractions. Métaprogramme GLOFOODS INRA-Cirad

Silvie P., Martin P., Marnotte P., Sarter S., Auzoux S., Martin T., Ilboudo Z., Tagne A., Huchard M., Gutierrez A., Le Ber F.. 2019. s.l. : s.n., 38 p..

Le projet Knomana (Knowledge management on pesticide plants in Africa for a safer food and a better environmental health) a été construit en réponse à l'appel à projet du métaprogramme INRA-Cirad Glofoods. Ce projet, qui s'est déroulé de juin 2017 à fin décembre 2018, visait à recenser les connaissances publiées sur les plantes à effets pesticide, antimicrobien, antiparasitaire et antibiotique en Afrique pour une meilleure sûreté alimentaire et une meilleure santé de l'environnement. Le recensement a conduit à la création d'une base de connaissances intitulée "Knomana", conçue à partir de la structure de la Base PPAf qui avait été présentée lors d'un congrès tenu en 2016 à Perpignan. 585 documents de natures diverses ont été collectés par les moyens usuels de recherche bibliographique, 250 d'entre eux ont été analysés. Les résultats ont été intégrés dans la Base Knomana après un travail important de révision et actualisation de tous les noms botaniques. La saisie manuelle des informations a permis de remplir 28 870 lignes, chaque ligne représentant une " connaissance ". Le nombre total d'espèces végétales à effet pesticide/antibiotique présentes dans la base est de 966 (122 familles botaniques). 253 espèces d'organismes cibles des extraits de plantes ont été recensés dont 194 présents en Afrique, dans les domaines de la santé humaine (dont santé publique), santé animale et végétale. En dehors de l'espèce humaine, quatre espèces animales sont actuellement mentionnées dans la base et le nombre d'espèces végétales à protéger est de trente-quatre.Un autre objectif du projet Knomana était d'exploiter la base ainsi créée de manière informatique, par navigation ou exploration. Cette exploitation se poursuit après le projet, notamment par l'encadrement de doctorants avec le LIRMM tout comme le travail de vérification des saisies.

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