Dans un contexte d'explosion démographique humaine, les zones d'interface, transition entre espaces protégés/anthropisés sont des aires privilégiées pour l'études des contacts entre population animale sauvage et domestique. Un modèle mécaniste de mouvement de population de buffle du Cap (Syncerus cafer cafer) a été créé à l'interface de la réserve de Hwange au Zimbabwe. Ce modèle " eau " essaye de reproduire les comportements de déplacement des buffles en fonction à l'eau. Le premier but de ce stage a été d'adapter ce modèle à deux nouvelles zones d'études d'interfaces zones naturelles/anthropisées au niveau des réserves de Kruger (Afrique du Sud) et de Gonarezhou (Zimbabwe). Il fallut prendre en compte les différences hydro-morphologiques entre Hwange et Kruger/Gonarezhou en modifiant les fichiers de polygones d'eau d'entrée du modèle. Un second modèle " eau + occ sol " a été créé en essayant de modéliser l'influence de l'occupation du sol sur le déplacement d'un troupeau de buffles en conservant les comportements d'abreuvement. Après validation des deux modèles, il semblera que le nouveau modèle représente une amélioration du précédent modèle, simulant de manière plus précise l'aire vitale et les distances parcourues par heures. Dans le cas des réserves avec rivière les buffles simulés tendent à utiliser une portion plus importantes des rivières étudiées que les buffles observés.