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Etude comparée de la croissance et du développement de deux variétés de sorgho de race caudatum et guinea en conditions optimales et sous l'effet d'un déficit hydrique au cours du tallage

Clerget B.. 1999. Paris : INA-PG, 36 p.. Mémoire DEA -- Biologie diversité et adaptation des plantes cultivées.

Deux variétés de sorgho, l'une de race guinea traditionnelle et photosensible, nommée Nazongala, et l'autre de race caudatum, améliorée et peu photosensible, appelée Sariaso 10, ont été cultivées à Bambey, Sénégal, en saison sèche 1999. Les conditions de culture - travail du sol, engrais, irrigations - ont été optimisées afin d'assurer la meilleure croissance possible aux parcelles témoins. Toutes choses égales par ailleurs, un stress hydrique fort a été imposé dans la moitié des parcelles par un arrêt de l'irrigation pendant 20 jours, entre 18 et 37 jours après la levée (JAL). En conditions témoins, il a été observé que le phyllochrone, la cinétique du tallage et les dimensions des feuilles de la tige principale jusqu'au rang 15 étaient identiques chez les deux variétés. A l'inverse la hauteur, le nombre de talles émises et conservées, la dimension des feuilles au-dessus du rang 15 et la masse totale étaient supérieurs chez Nazongala. Le phyllochrone s'est fortement allongé au moment de l'apparition de la 15ème feuille et il est suggéré que ce serait en raison de l'entrée en jeu des tiges dans la compétition pour les ressources carbonées. La croissance s'est fortement ralentie après 50 JAL, alors que l'épiaison n'était pas encore intervenue, par suite du retard dû au photopériodisme. En conditions de déficit hydrique temporaire au cours du tallage, le phyllochrone de Nazongala a été affecté fortement et définitivement, tandis que l'effet était plus léger et passager chez Sariaso 10. La dimension des feuilles des deux variétés a été très réduite, mais cet effet s'est manifesté plus durablement chez Nazongala, en raison de plus grand nombre de feuilles émises par cette variété. Pourtant la croissance du LAI est repartie plus rapidement chez Nazongala après la reprise des irrigations, probablement en raison du plus grand nombre de talles présentes. La croissance s'est poursuivie dans les parcelles stressées pendant qu'elle ralentissait dans les parcelles témoins, prob

Mots-clés : sénégal

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