Les variétés de canne à sucre actuelles sont des aneuploides complexes et possèdent généralement de 100 à 125 chromosomes dont 5 à 10 % proviennent des parents sauvages, principalement le Saccharum spontaneum, et la différence du S. officinarum. En raison de ces particularités génétiques, les marqueurs génétiques moléculaires ne peuvent être utilisés de la même façon qu'ils le sont chez la plupart d'autres plantes. Une approche spécifique à l'aide d'isoenzymes fut suggérée. La comparaison de S. spontaneum et S. officinarum démontra un nombre élevé de bandes uniques à la première espèce. Ceci indiqua que la majeure partie de la diversité chez les variétés commerciales est due à l'absence ou la présence de gènes de S. spontaneum. De plus, un linka entre deux de ces gènes a pu être détecté chez des autofécondations d'une variété où un seul chromosome du S. spontaneum possédait des allêles uniques des deux gènes. Nous avons poursuivi des études similaires à l'aide de RFLP, en utilisant des sondes du maïs dont les positions sur la carte génétique du maïs sont connues. Nous voulions donc tester la plausible similitude entre les membres de la tribu andropogoneae, comme suggéré en raison des grandes portions homoséquentielles observées entre les génomes du maïs et du sorgho