Des tests d'antixénose et de tolérance du cacaoyer aux attaques de mirides ont été menés sur 10 génotypes, dans une parcelle expérimentale d'une station de recherche au Cameroun. Une larve de Sahlbergella singularis, affamée pendant une nuit, était maintenue sur un jeune rameau de cacaoyer, à l'intérieur d'un manchon de tulle, afin qu'elle si alimente pendant 24 heures. L'antixénose était mesurée par le comptage du nombre de piqûres d'alimentation après 24 heures. La tolérance était estimée par des observations régulières de l'évolution des dégâts dus aux piqûres et de la reprise du bourgeonnement des jeunes rameaux. L'analyse des résultats a montré d'une part un effet hautement significatif du génotype sur le nombre de piqûres et sur les capacités de l'arbre à contenir l'évolution des dégâts et à reprendre une croissance normale après l'attaque, et d'autre part que ces deux dernières composantes doivent être considérées comme deux facteurs distincts de la résistance génétique du cacaoyer aux mirides.