Le constat d'une consommation d'eau élevée par rapport aux besoins théorique du sol et de la plante soulève des questions quant à son origine et aux méthodes à développer pour l'étudier. Nous avons fait l'hypothèse que les pratiques de gestion de l'eau par les paysans et leurs organisations représentatives en expliquent une partie. Cette hypothèse a été testée à partir d'un échantillon de cas sur le périmètre de Nianga au Sénégal. Nous avons étudié d'une part les processus de décision rencontrés et les liens entre les différents niveaux d'organisation et d'autre part les bilans de consommation d'eau aux différentes échelles du périmètre. La comparaison de ces résultats indique que pour ce périmètre, les niveaux d'organisation supérieurs semblent être des niveaux d'approche intéressants. Mais le contexte de faible contrainte sur l'utilisation de la ressource en eau et de forte incertitude peut avoir caché des déterminants issus d'autres niveaux en particulier vu la méthode d'approche utilisée.