Une classification n'a de sens que si elle répond à des standards admis dans le commerce international. Celui-ci est régi de fait par l'agrément international des standards universels, remis à jour tous les trois ans, la dernière remise à jour en date de juin 1998. A ce titre, il faut respecter des normes de conditions ambiantes pour le conditionnement des échantillons et pour la salle d'analyse, des normes pour l'étalonnage des appareils de mesure et le suivi de la qualité des résultats fournis, des précisions données sur les résultats affichés. Ces prévisions nécessitent la mise en place de modes opératoires à définir au cas par cas en fonction des conditions de production : pratiques culturales, modes de récolte, modes d'égrenage et de mélange par nettoyage du coton-graine... Ces conditions influent en effet sur la variabilité intra-balle de coton des caractéristiques mesurées. Or il faut que les échantillons prélevés pour le classement, le transitaire et le transformateur soient suffisamment similaires pour conduire à l'obtention de résultats concordants et éviter les réclamations sur la qualité des fibres. La communication présente les dernières modifications intervenues dans la normalisation internationale.