Ce travail comporte deux études distinctes : d'une part, l'étude de la variabilité des trypanosomes de plantes, d'autre part, la vérification de la pathogénie de ces trypanosomes intraphloémiques : Hartrot du cocotier, Marchitez du palmier à huile, nécrose du phloème du caféier et dépérissement de l'Alpinia purpurata. La variabilité moléculaire a été appréhendée pour 17 isolats intraphloémiques, 4 isolats intralaticifères et deux isolats de fruits. Les résultats obtenus par trois techniques différentes concordent et mettent en évidence une variabilité importante au sein des trypanosomes intraphloémiques. Ils peuvent être séparés en deux groupes indépendamment de l'hôte et de l'origine géographique. La séparation entre les trypasonomes du latex, du phloème et de fruits est confirmée. Des essais ont été entrepris pour transmettre les trypanosomes intraphloémiques en culture à des plantes hôtes saines et reproduire les symptômes de la Marchitez et du Hartrot, de manière à vérifier les postulats de Koch. Les insectes vecteurs Lincus croupius et L. tumidifrons, dont l'élevage a été mis au point sur maïs germé, ont été utilisés pour ces essais mais aucun résultat positif n'a pu être obtenu