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Le boom cacao de la Côte d'Ivoire... et du Burkina Faso : l'accélération des années 1980/1990. Rapport préparé pour le Ministère de la Coopération, Sous-direction du Développement Economique et de l'Environnement

Ruf F., Konan G., Zadi H.. 1996. Montpellier : CIRAD-SAR, 160 p..

Outre les excellentes conditions pluviométriques de 1995/96, la croissance étonnante de la production ivoirienne de cacao s'explique avant tout par les nouvelles plantations autour de parc de Taï et au nord de Sassandra et de la route côtière Sassandra - Grand Lahou. Malgré les actions organisées par la SODEFOR, freinant les défrichements mais ne les arrêtant pas, les migrants continuent de planter aux abords du parc de Taï. Ce constat a une implication économique. Ou le pays sacrifie ses dernières forêts et alors il n'y a pas besoin de relever sensiblement le prix au producteur. Ou les forêts sont mieux protégées et alors, le pays doit déjà se préparer à une relève de sa production par les replantations et les favoriser par une augmentation du prix, certainement en association avec un plan foncier et probablement avec des subventions à la replantation. Enfin, plus que jamais, compte-tenu du rôle croissant des Burkinabè, pouvant contrôler jusqu'à 90% de la production de cacao dans certaines régions, une stratégie de coopération avec la Côte d'Ivoire doit se penser dans le cadre du binôme Côte d'Ivoire/Burkina Faso. Sur les parcelles asquises, les burkinabè ont entrepris de nombreux nettoyages ou débroussaillages pour contrôler la recrudescence de Chromolaena odorata. Les burkinabè sont donc en bonne position pour réussir la replantation

Mots-clés : theobroma cacao; chromolaena odorata; économie de production; migration; association d'agriculteurs; environnement socioéconomique; loyer foncier; forêt; déboisement; économie foncière; crédit; subvention; prix; côte d'ivoire; burkina faso; indonésie; gabon; cacao

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