Le choix d'investissements fondés sur les seuls calculs de rentabilité financière semblent isuffisants pour promouvoir de façon rapide et harmonieuse les économies des pays en développement : ils semblent même insuffisants pour résorber les déséquilibres (chômage, déficits) auxquels les pays développés sont actuellement confrontés. La nécessité de compléter cette approche strictement financière par une approche économique plus globale s'impose progressivement. La "méthode des effets" à été élaborée au début des années soixante par une équipe de la coopération française qui participait à l'élaboration de plans nationaux de développement. Elle a donné lieu à un nombre croissant d'applications pour éclairer la programmation des projets au niveau national, mais aussi pour effectuer l'évaluation économique de projets pris isolément. Il est alors apparu que cette procédure était alternative aux méthodes des "prix de référence" proposées par les grandes organisations internationales (Banque Mondiale, ONU, OCDE...). Retenue en partiulier par la coopération française, la méthode des effets a fait l'objet d'un certain nombre de publications d'ouvrages et d'articles et également d'un grand nombre de séminaires et de conférence dans les universités et grandes écoles en France et dans plus de trente pays en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. Le présent ouvrage actualise ces exposés, parfois anciens, et les explicite sur trois étude de cas de projets industriels et miniers.