C'est dans une exploitation agricole pionnière en conditions particulièrement difficiles qu'a été mise au point une intervention de recherche-développement applicable dans les zones où se posent les mêmes problèmes : développement agricole sauvage pratiquant une monoculture spéculative, attractive économiquement (soja, canne à sucre) mais néfaste à court terme : érosion des sols, baisse accélérée de la fertilité, abandon progressif de grandes étendues par les agriculteurs. Une telle démarche a pour but de définir un mode de gestion plus rationnel, avec des techniques culturales appropriées (labours profonds, scarifications, semis direct...) et des assolements judicieux (riz pluvial, soja, mais...). L'exemple montre comment, grâce à l'expérimentation en conditions de culture réelle (et non plus en station et petites parcelles) et à la participation des praticiens, il est possible d'améliorer les sols, de rémunérer convenablement les agriculteurs et de fixer leur activité. Le rôle de la vulgarisation est souligné, de même que l'aspect économique du modèle proposé