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Sensibilité de la patate douce à Meloidogyne spp.

Huat J., Mateille T.. 1999. In : Séminaire Pôle Systèmes Irrigués, Restitution des Travaux du Projet Pôle Systèmes Irrigués. Montpellier : CIRAD-FLHOR, 1 p.. Séminaire pour un développement durable de l'agriculture irriguée dans la zone Soudano-Sahélienne, 1999-11-30/1999-12-03, Dakar (Sénégal).

En-dehors des berges du fleuve Sénégal, la culture de la patate douce (Ipomea batatas) est très répandue dans la zone périphérique du lac de Guiers où elle se fait alors en système irrigué. Cette production, principale source de revenus des exploitants agricoles, dégage une marge brute supérieure à 1 million de FCFA/ha. Pour suppléer la variété locale à cycle long (6-7 mois), sensible aux nématodes et de faible productivité (10 à 20 t/ha), certains clones productifs présents dans la collection du Centre pour le Développement de l'Horticulture (CDH) de Cambérène ont été choisis et testés vis-à-vis de leur sensibilité à trois espèces de Meloidogyne très répandues au Sénégal. Les résultats attestent qu'aucun clone testé n'a été résistant à M. mayaguensis. Cependant, les clones 2 et 29 n'en ont été que des hôtes; par ailleurs, ces deux clones ont été résistants à M. javanica et seulement hôtes de M. incognita. Ils pourraient donc être proposés aux producteurs de patate douce de la périphérie du lac de Guiers. En l'absence de M. mayaguensis, les clones 27, CJM, Louga 5 et Ndargu pourraient également être intéressants à exploiter. Le comportement des clones retenus devra cependant être vérifié au champ

Mots-clés : ipomoea batatas; patate douce; meloidogyne; résistance aux organismes nuisibles; pouvoir pathogène; essai de variété; sénégal

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