Le pouvoir pathogène de 6 isolats de Radopholus similis, récoltés dans différentes zones de production bananière, a été étudié en pots en conditions contrôlées dans une chambre climatique. Les nématodes, élevés en conditions monoxéniques sur rondelles de carottes, ont été inoculés sur de jeunes plants de bananiers (AAA, cv. Poyo) issus de micropropagation in vitro. Les isolats du Sri lanka et de Martinique n'ont eu aucun effet significatif sur la croissance des plants alors que ceux de Guadeloupe, du Costa Rica, du Kenya et de Côte d'Ivoire ont eu un effet dépressif important. L'isolat de Côte d'Ivoire s'est révélé être le plus pathogène. Ces résultats confirme l'existence d'une grande variabilité biologique entre populations de R. similis séparées géographiquement.