Les limites à l'utilisation des insecticides chimiques ont induit la nécessité de mettre au point des matières actives à effets spécifiques dès le stade larvaire. Ainsi, au cours des dernières années, des insecticides à base de Bacillus thuringiensis ont été testés sur Epicerura pergrisea, notodontide qui s'attaque au framiré et au fraké, plantes utilisées lors du reboisement en Côte d'Ivoire ou au Congo, et Latoia viridissima chenille ravageur du palmier à huile en Côte d'Ivoire. D'autre part, l'efficacité d'un inhibiteur de la mue, le diflubenzuron, a aussi été éprouvée sur Latoia viridissima et sur Phyllocoptruta oleivora, phytopte de l'agrume à La Réunion. Les recherches sur ces produits à action biologique doivent être poursuivies afin de confirmer les résultats obtenus en conditions expérimentales, d'évaluer leur efficacité sur de grandes surfaces et de mieux appréhender leur impact sur la faune auxiliaire et leur nocivité sur l'environnement