A partir des études de cas, ce document illustre quelques points importants pour le débat sur le sens des dynamiques foncières et, plus largement, celui des politique foncières. Quelques éclairages sont apportés sur les facteurs du changement, en tentant de mieux formuler le débat démographique et de préciser les différents aspects souvent englobés derrière les termes trop généraux d'individualisation et de marchandisation du foncier. Cela amène à rejeter les modèles explicatifs trop linéaires au profit d'une analyse des trajectoires foncières. Cette étude révèle que, bien que le marché et la démographie soient sans conteste des facteurs importants des évolutions foncières, les théories des droits de propriété rencontrent des difficultés structurelles pour rendre compte des dynamiques foncières concrètes