Les contributions rassemblées dans cette première partie placent les rizicultures africaines dans leur contexte économique et politique global : face au marché international, auquel elles sont confrontées plus ou moins directement, et sous l'angle de l'Etat, dont la présence a été prégnante dans de nombreux cas. Si, en Afrique de l'Ouest, la riziculture plonge ses racines dans un passé très lointain, une certaine forme s'est développée beaucoup plus récemment, sous l'impulsion volontariste d'autorités politiques : la riziculture irriguée intensive. Elle a largement accaparé le discours sur le développement agricole et elle a bénéficié de la quasi-intégralité des financements internationaux.