Ce texte est le travail d'un groupe d'étudiants de la formation en Foresterie Rurale Tropicale (FRT) de l'Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et des Forêts (ENGREF) ayant reçu un enseignement sur les bases de la sociologie appliquée à la foresterie rurale en janvier 2000. Dans le cadre de cet enseignement, il a été demandé aux étudiants d'exposer des cas, vécus par certains d'entre eux, pouvant témoigner de la nécessité de la prise en compte du facteur humain dans la gestion de l'arbre. Cet exercice avait un double objectif Sur le fond, il devait permettre de manipuler des concepts de sociologie. Sur la forme, il était l'occasion de communiquer sous forme de poster accompagné d'un court exposé oral. Le travail a été réalisé en une semaine sans autres moyens particuliers que ceux disponibles dans une école française d'ingénieurs. Cinq projets ont été exposés: 1. La plantation de Caïlcédrat au Nord-Cameroun, 2. Projet d'aménagement des ressources naturelles en Centrafrique, 3. Projet de reboisement au Gabon, 4. Projet de lutte contre l'ensablement en Mauritanie, 5. Projet de reboisement en Faidherbia albida au Tchad par la FAO et CARE-Tchad. Dans tous les cas la prise en compte, ou son défaut le plus souvent, des facteurs humains ont été repérés et analysés.