Tout au long de l'histoire de l'Office du Niger, la réalisation des aménagements et leur exploitation se sont fondées sur des modèles coercitifs et inégalitaires, qui se sont maintenus même après l'Indépendance et l'abandon de la culture cotonnière. Ce n'est qu'au début des années 80 qu'un vaste mouvement de libéralisation, impulsé de l'extérieur, a donné aux paysans davantage de liberté pour gérer leur production et leur budget domestique. La dynamique des stratégies des producteurs de l'Office du Niger est un facteur explicatif de l'amélioration des performances techniques et économiques de la zone depuis deux décennies.