A partir des années 1950, des forages ont été installés dans la région sylvopastorale du Sénégal pour permettre l'exploitation de ses pàturages pendant la saison sèche. Ainsi, à partir de ces points d'eau dont la densité s'est accrue progressivement, l'occupation de l'espace a été organisée par les populations de même que les déplacements du cheptel. Aussi, différentes stratégies ont été développées en vue de tirer le maximum de profits des ressources des zones alentours. Selon la densité de ces ouvrages, leur ancienneté et leur mode de fonctionnement, les différentes sous-zones qui constituent cette région ont connu des modifications plus ou moins importantes en fonction notamment de leur statut, des types de sol et des activités des populations autochtones et migrants. Des questions demeurent cependant quant à l'avenir de cette région et aux tendances évolutives de ses ressources naturelles plus d'un demi-siècle après la mise en ceuvre de cette politique pastorale.