Cette analyse de risque a été réalisée en utilisant les principes de la norme CIPV (NIMP n°11),sous la forme du "système pour l'évaluation du risque phytosanitaire"mise au point par l'OEPP, mais certaines questions ont été peu renseignées,par manque de données ou dans une volonté de simplification.Les données principales sont reprises selon un plan simplifié proposé par l'OEPP,favorisant une présentation rapide de l'organisme nuisible et du risque lié à son introduction :aux Antilles,en Guyane et à la Réunion. Concernant les facteurs de risque liés à ce bio-agresseur, Xcm n'est présent qu'en Afrique de l'Est et Centrale où il provoque une épidémie sans précédent sur les cultures de bananes à bière, plantain et autres espèces dont Ensete ventricosum. La probabilité d'entrée de Xcm dans les DOM est faible tandis que sa probabilité d'établissement est forte s'il parvient à s'introduire. L'impact économique d'une introduction de Xcm serait élevé, surtout en matière de déploiement de stratégie de contrôle sur le long terme. Xanthomonas campestris pv. musacearum, comme les souches Moko de R. solanacearum ou l'agent du Blood Disease of Banana, doit être impérativement classé comme organisme de quarantaine pour les Départements de Martinique et Guadeloupe.Un classement comme organisme de quarantaine pour la Réunion est opportun compte tenu de la proximité géographique relative des zones d'endémie de Xcm et de la politique de diversification variétale en cours et envisagée (petite banane, AA,...)