Un projet financé par le Ministère des Affaires Etrangères français a été mis en oeuvre à partir de 2002 pour décrire l'agriculture péri-urbaine dans 4 villes d'Asie du Sud-est (Hanoï, Ho Chi Minh Ville, Vientiane, Phnom Penh) et apporter des solutions pour renforcer sa pérennité. Les spécificités de cette agriculture sont précisées à partir du cas de Hanoï. Elle apparaît dans une très grande diversité des productions agricoles aussi bien du secteur animal que végétal. Une analyse plus fine des productions maraîchères montre des tendances dans l'organisation des exploitations: taille plus petite des exploitations, systèmes d'irrigation à partir de puits et canaux, systèmes de drainage moins développés, revenus plus élevés des ménages, mais avec moins de main d'oeuvre disponible pour l'agriculture en zones urbaines et péri-urbaines. De plus, les légumes-feuilles sont cultivés quasi exclusivement en zones urbaines, alors que les espèces en zones péri-urbaines sont très diversifiées. Au total, il y a une adaptation certaine à la localisation en zones urbaines et péri-urbaines aussi bien en termes de culture que de système de production.