Une étude a été réalisée dans l'optique de classer les grands groupes de cacaoyers en fonction de leur niveau de résistance ou sensibilité aux mirides et d'identifier les génotypes résistants. Divers génotypes de cacaoyers introduits de différents pays d'Amérique Latine ont été plantés dans une parcelle de collection sur la Station de Recherche du Centre National de Recherche Agronomique à Divo, Côte d'Ivoire. Ces génotypes appartiennent aux grands groupes de cacaoyers tels que les Hauts amazoniens, les Amelonado, les Criollo, les Trinitario, les Catongo et des espèces non cultivées. D'autres génotypes appartiennent à des groupes spécifiques tels que les Guyanais, les Vénézuéliens, des haploïdes doublés issus de Hauts amazoniens, des haploïdes doublés d'origines inconnues et des hybrides clonés. Tous les génotypes ont été évalués sur la base des dégâts récents et cumulés de mirides au champ. Une note synthétique a été attribuée à chaque génotype en rapport avec le niveau de dessèchement du feuillage et des rameaux, et des chancres sur les troncs et les branches. Les résultats ont montré qu'il existe des différences significatives entre les groupes de cacaoyers au regard des attaques de mirides. Les hauts Amazoniens, les hybrides clonés et les Guyanais se sont avérés les groupes les moins attaqués par les mirides. Les Catongo constituent de loin le groupe le plus sensible. Les Trinitario, les Amelonado et les Criollo sont également sensibles mais à un degré moindre. Des différences significatives ont également été enregistrées entre les différents génotypes de chaque groupe.