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Les plantes de couverture en verger : [Résumé 2006]

Damas O., De Roffignac L., Le Bellec F., Tournebize O., Cabidoche Y.M., Ozier Lafontaine H.. 2006. In : Le Bellec Fabrice. La production fruitière intégrée en verger en Guadeloupe. Intégration de la biodiversité dans les systèmes de culture : résumés des interventions, Vieux-Habitants (Guadeloupe), 9 novembre 2006. Montpellier : CIRAD, 1 p.. Journée sur la Production Fruitière Intégrée en Guadeloupe, 2006-11-09, Vieux-Habitants (Guadeloupe).

Comme leur nom l'indique, les plantes de couverture assurent une couverture du sol. L'intérêt de cette pratique est multi-fonctionnelle. Elle constitue en premier lieu un outil de gestion de l'enherbement mais peuvent contribuer à certaines améliorations aussi bien agronomiques qu'environnementaux (apport de matière organique, éventuellement d'azote, lutte contre l'érosion, refuge de faune auxiliaire, usage moindre d'herbicides). En terme de gestion de l'enherbement, le principe d'action des plantes de couverture diffère de celui des herbicides. Tout verger, comme toute parcelle agricole est soumis à une pression de recolonisation par des plantes pionnières indésirables, qualifiées communément de " mauvaises herbes " ou " d'adventices ". Avec un herbicide, on élimine la population d'adventices. Toutefois le sol mis à nu constitue un terrain favorable à une nouvelle recolonisation du milieu. Il faudra renouveler l'usage d'herbicides périodiquement. Quant aux plantes de couverture, elles interfèrent directement sur la dynamique de recolonisation du milieu, principalement par un effet permanent d'occultation (réduction de la quantité et de la qualité de la lumière au sol). D'autres facteurs jouent également un rôle, à savoir compétition pour les nutriments, phénomènes d'allélopathie (synthèse de molécules inhibitrices de la croissance des plantes voisines et de la germination des semences), température, humidité, etc. Le CIRAD et l'INRA ont mis en place (i) une démarche de prospection en plantes de couverture adaptée aux besoins spécifiques des vergers guadeloupéens, (ii) accompagnée par la mise en place d'essais en station et chez les agriculteurs. La spécificité des vergers (climats, culture pérenne, interventions dans le verger) nécessite une prospection cadrée et précise des plantes de couverture susceptibles d'être utilisées. Les critères suivants ont ainsi été retenus : plante pérenne ou autorégénérante, hauteur limitée à 40 cm, tolérante à la sécheresse, non vol
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