Nous avons étudié la durabilité naturelle de panneaux de contreplaqués formés d'un mélange d'essences durables et non durables (Fagus sylvatica, Populus sp./214, Castanea sativa, Cupressus sempervirens, Cedrus atlantica). Nous avons testé 4 combinaisons de mélange d'essences pour les panneaux 5 plis (soit 4 plans de colle) et 7 combinaisons pour les 9 plis (8 plans de colle), avec à chaque fois deux proportion de 40% et 60% d'essences durables respectivement intégré aux plis non durable. La durabilité des 96 échantillons obtenus vis-à-vis d'un champignon de pourriture blanche (Coriolus versicolor) a été mesurée conformément à la norme EN12038. L'analyse des résultats a mis en avant un effet significatif de l'épaisseur des placages: les panneaux sont d'autant plus résistants que le nombre de plans de colle est élevé. De même, l'effet combinaison est très significatif: les contreplaqués les plus durables ont les couches de bois durables en surface (ou à l'extérieur). L'étude de la propagation des ondes ultrasonore sur les échantillons avant et après contamination par le champignon a montré que la vitesse de propagation varie en fonction de l'état de dégradation du contreplaqué. Des essais d'indentation (en cours) pourront apporter un complément d'information intéressant, notamment pour la localisation dans l'épaisseur de la dégradation. (Texte intégral)