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Effet du semis sous couvert végétal sur l'infiltration, le ruissellement et simulation du bilan hydrique dans les systèmes de culture à base de coton au Nord Cameroun

Soutou G., Naudin K., Balarabe O., Adoum O., Scopel E.. 2007. In : Les sols tropicaux en semis-direct sous couvertures végétales : Séminaire international, Antananarivo, 3-8 décembre 2007. Paris : FFEM. Séminaire International Les sols tropicaux en semis-direct sous couvertures végétales, 2007-12-03/2007-12-08, Antananarivo (Madagascar).

Les principales causes de baisse des rendements au Nord-Cameroun semblent être la baisse de la fertilité des sols, la diminution de la pluviosité et sans doute de la diminution de l'efficience d'utilisation de cette pluviosité. Les semis sous couverture végétale (SCV), comme alternatives aux systèmes de culture actuels sont expérimentés depuis 2001 et reposent sur : (i) un travail minimal du sol, (ii) une couverture permanente du sol, et (iii) la pratique des rotations appropriées. Cette étude récapitule les travaux menées par Adoum O. (2005) et Soutou G. (2004) sur l'effet des SCV sur les propriétés physiques du sol et le bilan hydrique du cotonnier. Elle s'est effectuée sur le dispositif expérimental SCV du projet Eau-Sol-Arbre reposant sur un site en milieu contrôlé et un réseau de parcelles en milieu paysan. Il a été établi que l'infiltration de l'eau est meilleure sur les parcelles SCV surtout en fin de cycle et que, à l'inverse, le ruissellement est plus faible sur ces parcelles. En fonction du choix de la plante associée en SCV, le ruissellement et l'infiltration peuvent être variables mais toujours favorables par rapport aux témoins labourés et en semis direct. La profondeur du front d'humectation est meilleure en SCV. La simulation du bilan hydrique du cotonnier ressort qu'à partir d'un drainage plus important en SCV, ce qui découle de la meilleure infiltration mise en évidence plus haut, le bilan de l'eau consommée ETR est très significativement supérieur pour ces systèmes SCV. La meilleure offre en eau se traduit donc dans les simulations par une augmentation de la consommation de 18% en moyenne pour le cotonnier.

Mots-clés : gossypium; disponibilité d'élément nutritif; sol tropical; semis direct; semis sous couvert; couverture végétale; bilan hydrique; ruissellement; infiltration; cameroun

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