On s'accorde maintenant sur l'idée que l'agriculture intensive en énergie, en engrais d'origine fossile et en molécules chimiques pesticides n'est pas durable. Pour faire face aux besoins d'une population croissante, tout en produisant des agro-carburants, en augmentant le cadre bâti urbain et en conservant des grandes zones de protection de la biodiversité, il faudra chercher à produire avec de hauts rendements en utilisant mieux les fonctionnalités naturelles des écosystèmes. En utilisant plus "intensivement" ces fonctionnalités naturelles, on peut espérer inventer une agriculture hautement productive et à Haute Qualité Environnementale (HQE). C'est un sujet à l'ordre du jour du Grenelle de l'environnement. C'est aussi le sujet d'un vaste programme que souhaite financer l'ANR à partir de 2008. Mais quelles sont ces fonctionnalités naturelles ? Comment peut-on les utiliser ? Quels sont les problèmes que cela pose ? Que peut on espérer en termes de performances ? Quelles politiques d'appui faudrait il pour que les technologies correspondantes soient appliquées .