Le marcottage de l'Arganier a été mené au niveau de la Réserve Biologique de l'IAV Hassan II-CHA d'Agadir en utilisant au départ la technique d'incision totale qui donne 100% de dessèchement. Le maintien en vie des marcottes a été possible seulement quand la technique d'incision partielle a été introduite. Les essais réalisés en 1997 nous ont permis de garder en vie 144 marcottes et après 4 mois et demi, une seule marcotte a formé des racines. Les travaux des années 2007, 2008 et 2009 ont montré que l'incision partielle est meilleure que la cicatrisation. Cependant, cette technique donne de meilleurs résultats avec un substrat de sphaigne. La cicatrisation, réalisée avec de la tourbe sur d'autres arbres de 10 ans et irriguées a donné 10% d'enracinement en 2007 et 0 à 30% en 2008 selon les arbres. Pour la même année, des marcottes avec du sphaigne ont donné de 20% à 60% d'enracinement en fonction de l'âge. Le maintien de l'arbre en état hydraté par des apports d'eau et la protection contre la chaleur et la lumière durant la saison chaude favorisent l'induction des racines. Pour des arbres non irrigués et avec de la tourbe et l'aluminium en couverture, 25% de marcottes ont été enracinées alors que la double couverture avec du plastique et de l'aluminium donne 37% d'enracinement. Le maximum d'enracinement a été obtenu après 4 mois et demi sur des arbres jeunes et à potentiel d'induction d'enracinement élevé. Pour ce cas, la coupe par incision partielle a donné 89% dans un arbre taillé. Les racines produites sont nombreuses, saines, blanches, longues et ramifiées et ne présentent pas de signes de stress. Le marcottage aérien sur des arbres adultes non irrigués donne des résultats très aléatoires. L'effet AIB et de BAP par badigeonnage n'a pas eu d'effet significatif.