Publications des agents du Cirad

Cirad

Impact de plantes aromatiques associées à la tomate sur les populations d'aleurodes Bemisia tabaci

Dross C.. 2012. Paris : AgroParisTech, 45 p.. Mémoire de master -- Sciences et Technologies du Vivant et de l¿Environnement. de l'Agronomie à l¿Agroécologie. ERM.

L'aleurode du tabac Bemisia tabaci est l'un des ravageurs les plus dévastateurs au niveau mondial. Il est notamment le vecteur de nombreux virus de la tomate, et cause régulièrement des dégâts importants sur les cultures de tomate en Martinique. Des méthodes de défense non chimiques sont à développer, la piste privilégiée ici est l'introduction de diversité culturale par l'implantation de bordures de plantes aromatiques : gros-thym (Plectranthus amboinicus) ou basilic (Ocimum basilicum). L'objectif principal de l'étude consiste à évaluer l'impact du gros-thym et de trois cultivars de basilic, cultivés en association avec la tomate sur l'infestation des tomates par Bemisia tabaci. L'objectif secondaire vise à expliquer l'impact observé et consiste à évaluer l'attractivité relatives des plantes en présence. Un dispositif split-plot à trois blocs et deux facteurs (la plante aromatique associée et la distance à la bordure) a été mis en place en champ. Chaque bloc contient six sous-blocs ou demi-parcelles de tomate. Les observations se sont faites par dénombrement des larves sur les parcelles de tomate. Un test de choix entre les cinq plantes considérées a été mis en place en milieu contrôlé pour remplir l'objectif secondaire. Les tomates jusqu'à 1m80 d'une rangée de l'un des cultivars de basilic, le basilic cannelle étaient significativement moins infectées que les tomates en monoculture. Aucun effet n'a été détecté pour les autres plantes aromatiques. Le test de choix a permis de déterminer que le basilic cannelle est plus attractif pour les aleurodes que les autres plantes aromatiques testées, mais reste beaucoup moins attractif que la tomate. Une étude similaire menée en 2011 avait conduit à des résultats différents, et n'avait notamment pas permis de détecter de réduction de l'infestation sur les tomates en association avec le basilic cannelle par rapport aux tomates en monoculture. Des expériences complémentaires pourraient permettre de mieux comprendre dans quelle

Documents associés

Mémoire