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Evolution et perspectives de la transformation du riz à l'Office du Niger au Mali

Coulibaly Y.M., Havard M.. 2013. In : La science rizicole pour la sécurité alimentaire à travers le renforcement de l'agriculture familiale et l'agro-industrie en Afrique : 3ème Congrès du riz en Afrique 2013, 21-24 octobre 2013, Yaoundé, Cameroun. Programme et résumés. Cotonou : ADRAO [Centre du Riz pour l'Afrique], p. 52-52. Africa Rice Congress. 3, 2013-10-21/2013-10-24, Yaoundé (Cameroun).

Créé en 1932, l'Office du Niger (ON) est l'un des grands périmètres irrigués d'Afrique subsaharienne. Ses terres aménagées sont essentiellement destinées à la riziculture depuis l'abandon du coton en 1971. Avec la généralisation de la riziculture intensive, et l'extension des superficies aménagées, la production de paddy a doublé entre 1999 et 2012 (650 000 tonnes), ce qui a fortement augmenté les besoins en transformation du riz. Cette communication analyse l'évolution des conditions de transformation et d'obtention d'un riz de qualité, puis elle identifie des perspectives et opportunités pour les acteurs de ce secteur important pour la sécurité alimentaire du pays. Les réformes institutionnelles du début des années 1990 et l'augmentation des quantités à transformer ont favorisé le transfert de la transformation du riz à de nouveaux acteurs (paysans, organisations paysannes [OP], privés) utilisant des décortiqueurs. Il en a résulté une baisse des coûts de transformation au détriment de de la qualité du riz commercialisé, car les décortiqueurs ne donnaient que du riz non calibré alors que les rizeries industrielles proposaient plusieurs qualités de riz usiné. Mais ces décortiqueurs ne peuvent pas satisfaire la demande croissante de riz de qualité des consommateurs urbains du pays et de la sous-région. C'est pourquoi, des privés et des OP ont fait le choix d'acquérir des équipements de transformation du riz plus performants: mini-rizeries effectuant les opérations de nettoyage, décorticage, blanchiment, triage, ensachage, etc. Mais leurs prix sont de 10 à 15 fois plus élevés que ceux des décortiqueurs. De plus, des contraintes techniques, organisationnelles, commerciales et financières, limitent la possibilité pour les transformateurs de capter le marché de riz de qualité national et sous-régional. Enfin, l'amélioration de la qualité du riz local, suppose des actions combinées entre la production, la récolte, le battage, le stockage et la transformation, avec un appu

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