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Accompagner les changements en Amazonie brésilienne : comment penser la transition des systèmes ruraux ?

Piraux M., Poccard-Chapuis R., Le Page C., Blanc L., Cialdella N., Coudel E., Resque A.G.L., Piketty M.G., Naudin K., Carvalho S.A., Ferreira J.N., Navegantes L., Assis W.. 2018. Le Mans : s.n., 2 p.. Colloque : Mutations des systèmes agricoles et territoires au Brésil, 2018-09-24/2018-09-26, Le Mans (France).

L´Amazonie brésilienne est une région emblématique des questions qui croisent développement agricole et protection de l'environnement, stratégique au regard des enjeux locaux et globaux. La région est engagée depuis une dizaine d'année dans une phase de transition agraire. L'application de la loi a en effet fortement contribué à réduire la déforestation. Dans des espaces désormais délimités, les institutions impliquées dans la gouvernance des territoires amazoniens et les acteurs privés doivent planifier et promouvoir une transition afin d'augmenter et de diversifier les productions agricoles tout en préservant la forêt et ses ressources. Mais comment favoriser les transitions agraires durables, en particulier celles liées à l'inclusion sociale de l'agriculture familiale, dans le contexte des changements environnementaux, politiques et sociaux que connait l'Amazonie Orientale ? Collaborant depuis plusieurs décennies, quatre institutions membres du dispositif en partenariat dP Amazonie (Embrapa Amazonie orientale, UFPA, UFRA et le Cirad) sont engagées dans ces recherches. Celles-ci cherchent en particulier à trouver des réponses aux limites des mesures de " command and control " sur la déforestation. Celle-ci a en effet atteint depuis 4 ans un niveau plancher, que ces mesures ne parviennent manifestement pas à diminuer. Une déforestation persistante de 5000 à 7000 km2 par an pour toute l'Amazonie brésilienne semble incompressible. En outre, cet objectif recherché à tout prix présente des risques : sociaux, par l'exclusion des plus vulnérables notamment l'agriculture familiale ; économiques par la recrudescence des flux et des filières clandestines ; et environnementaux avec notamment la dégradation forestière. Les limites des actions de command and control ont donc été atteintes, et il convient désormais de les compléter par d'autres approches. Il apparait surtout que pour réduire drastiquement cette déforestation résiduelle et ses facteurs de persistance, une approc

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