Dans cette étude, l'effet de technique anti-ruissellement sur les rendements et leur variabilité interannuelle est analysé pour la culture du sorgho sous climat semi-aride burkinabé. Grâce au modèle de simulation PYE (Potential Yield Estimator), l'ajustement des paramètres de phénologie et de la dynamique LAI a été réalisé. Une expérimentation virtuelle, sur 13 années de données climatiques, a été lancée. Les résultats de la simulation ont montré que le poids du facteur hydrique dépend de la RU (réserve utile) : plus la RU est élevée, plus les rendements sont susceptibles d'augmenter. Dans notre contexte, la réduction du ruissellement est associée à une hausse de l'infiltration, de la transpiration et des rendements. En jouant sur des dates de semis précoces correspondant au commencement de la saison des pluies (15 mai), il est possible d'augmenter les rendements et de diminuer leur variabilité interannuelle. Mais ces résultats restent très dépendants du type de RU.