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D'une agriculture vivrière aux cultures d'exportation : quel avenir pour la filière rizicole biologique de la commune de Rik Rey ? Cambodge, province de Preah Vihear, district de Rovieng, commune de Rik Rey

Dayet A.. 2021. Montpellier : Montpellier SupAgro, 112 p.. Mémoire de fin d'études -- Ressources, systèmes agricoles et développement (RESAD).

Localisée à Preah Vihear dans les hautes terres cambodgiennes, la commune de Rik Rey est partagée entre casiers rizicoles dans les bas-fonds, et cultures de hautes terres sur les pentes. D'une agriculture vivrière, basée sur la riziculture inondée de bas-fond, les exploitations agricoles se sont progressivement diversifiées vers des cultures de hautes terres, en l'occurrence le manioc et l'anacardier. Historiquement repiqué et cultivé sans intrant, le riz fait l'objet d'une certification biologique depuis 2012. L'objectif de ce travail est d'évaluer l'intérêt des agriculteurs pour la riziculture biologique de la commune de Rik Rey. Cette évaluation systémique suppose de comparer les résultats technico-économiques du riz biologique avec ceux des autres systèmes de culture et d'élevage, ainsi que d'analyser les contraintes qui peuvent conditionner l'insertion de cette culture au sein des systèmes de production. À travers la méthode du diagnostic agraire, la diversité des systèmes de production, d'élevage et de culture est identifiée et analysée. Les enquêtes sont réalisées sur un échantillon réduit et éclairé au préalable par une lecture de paysage et une analyse de l'histoire agraire. La mise en perspective historique permet d'avoir une vision prospective sur l'avenir incertain du riz biologique à Rik Rey. Les résultats mettent en évidence un attrait croissant pour les cultures de hautes terres, adoptées progressivement dans tous les systèmes de production. Ces cultures sont loin d'être agroécologiques, car reposant sur l'usage d'engrais et herbicides, mais leurs productivités du travail et à l'hectare sont bien supérieures au riz biologique. Les agriculteurs ont tout intérêt à se diversifier, d'autant plus que ces cultures permettent de compléter leur calendrier de travail en saison sèche. Pour diminuer le temps de travail associé au repiquage, les paysans abandonnent le riz repiqué au profit d'un riz semé directement, qui nécessite l'utilisation d'herbicides. Seul

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