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Rapport d'étude : Méthode de lutte agroécologique contre le flétrissement bactérien. Evaluation du potentiel assainissant de 3 plantes de services en engrais vert et de 2 types d'amendements organiques dans la gestion du flétrissement bactérien de la tomate

Soulezelle J., Deltreil V., Huat J., Chesneau T., Attoumani S.. 2017. Mamoudzou : RITA, 24 p..

Le flétrissement bactérien (FB) des Solanacées dû à la bactérie Ralstonia solanacearum est l'une des maladies les plus fréquemment observées sur tomate, principale culture maraîchère cultivée à Mayotte. Aucun moyen de lutte chimique efficace n'existant contre cette maladie, il a été décidé dans le cadre de l'action 2 du projet INNOVEG du RITA de travailler sur le développement d'une méthode de lutte agroécologique calquée sur les travaux déjà réalisés en Martinique par le CIRAD. Cette méthode consiste en l'utilisation de plantes de services (PdS) reconnues pour leur effet assainissant vis-à-vis de R. solanacearum en précédent cultural suivi d'un mulch. Trois espèces de PdS ont été testées à Mayotte sur leur capacité à diminuer l'incidence du FB sur une culture de tomates : les crotalaires Crotalaria spectabilis et Crotalaria juncea, et le niébé Vigna unguiculata. Des études ayant démontré par ailleurs de bons résultats avec l'incorporation de fumiers compostés, deux types d'amendements ont également été testés : un fumier de bovins composté et un fumier de volaille composté. 11 modalités ont été testées au cours de la saison sèche 2016 avec 6 modalités pour les PdS (3 espèces, une présence/absence d'amendement), 4 modalités pour les amendements organiques (2 types de fumier et 2 doses d'apport) et 1 témoin avec absence de précédent et d'amendement. Une caractérisation a été effectuée sur les PdS testées (date de floraison, hauteur du couvert et biomasse), puis un suivi de l'incidence du FB a été effectué pendant 60 jours sur 100 plants de tomates par modalité. Une évaluation de l'indice de colonisation bactérienne a été réalisée en fin d'essai par le biais d'isolements microbiologiques sur les plants sans symptômes pour repérer les infections latentes de R. solanacearum. Au cours de la croissance des PdS, le stade de 50% de floraison attendu entre 70 et 90 jours pour bénéficier d'un meilleur effet assainissant vis-à-vis de R. solanacearum est survenu très précocemen

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