Depuis le début de l'année, la Caisse Française de Développement a interrompu la plupart des opérations qu'elle financçait en réponse au non remboursement d'une partie de ses créances auprès de l'Etat malgache. La phase 2 du projet Imamba-Ivakaka, telle qu'elle a été évaluée en décembre 1993, tombe sous le coup de cette sanction, qui se révèle être une opportunité intéressante pour imaginer de nouvelles modalités d'insertion institutionnelle d'un projet qui contribue concrètement au désengagement de l'Etat. D'autre part, le projet s'était engagé à fournir des titres fonciers auprès de 600 producteurs qui ont commencé l'aménagement de leurs parcelles de versants. Dans ce rapport des propositions sont avancées afin d'impliquer les organisations non gouvernementales dans la suite du projet