Polymorphisme de longueur de fragments de restriction chez Mycosphaerella spp, responsables des cercosporioses des bananiers
Carlier J., Mourichon X., Gonzalez De Léon D., Zapater M.F., Lebrun M.H.. 1994. San José : ACORBAT, 1 p..
Le polymorphisme chez les Mycosphaerella spp., pathogènes des bananiers, a été étudié par RFLP en utilisant des sondes d'ADN, correspondant à des séquences uniques, isolées d'une banque génomique (cosmides) réalisée à partir d'une souche de référence. Les deux espèces M. musicola et M. fijiensis présentent des profils et des intensités d'hybridation très différents suggérant une divergeance génétique importante entre elles. La synonymie entre M. fijiensis var. difformis et M. fijiensis est confirmée par la similarité de leurs profils d'hybridation. 57 isolats de M. fijiensis, originaires de différentes zones géographiques, ont été étudiés. C'est dans le Sud Asiatique (incluant PNG), zone d'origine hypothétique de cette espèce, que la plus grande diversité est observée. Dans les autres régions, les isolats forment des groupes génétiquement homogènes et spécifiques pour chacune d'entre elles (Australie, Afrique, Iles du Pacifique/Amérique latine). Cette structuration suggère des introductions limitées et indépendantes de M. fijiensis dans ces régions, à partir du S.E. Asiatique
Mots-clés : musa; mycosphaerella fijiensis; mycosphaerella musicola; polymorphisme génétique; cercosporiose; adn; hybridation; asie du sud; australie; afrique; Îles du pacifique; amérique latine; asie du sud-est
Document technique
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Carlier Jean — Bios / UMR PHIM