La Côte d'Ivoire doit sa position de 1er producteur mondial à un essor continu de sa cacaoculture pendant 30 ans. Mais la crise a remplacé le "miracle" au cours des années 80 et provoqué une chute du prix au producteur et une désorganisation de la filière. Depuis l'été 93, une cascade d'évènements a commencé à modifier les contextes économique et politique. La cacaoculture ivoirienne doit faire face à une situation difficile, liée principalement aux incertitudes du marché, et à l'état de l'outil de production qui est fortement menacé. Elle peut cependant compter sur 3 atouts majeurs : son volume, ses côuts de production, sa qualité. Le défi pour la Côte d'Ivoire sera d'être le 1er pays producteur à réussir la régénération de ses plantations (elle pourrait pour cela profiter de la "manne" issue de la dévaluation), sans perdre de parts de marché, et en maintenant un haut niveau de qualité