L'anthracnose des bananes aux Antilles françaises : la contamination des fruits
De Lapeyre L., Chillet M.. 1996. In : 12ème réunion de l'ACORBAT. Capesterre-Belle-Eau : CIRAD-FLHOR, 10 p.. Réunion de l'ACORBAT. 12, 1996-10-27/1996-11-02, Saint Domingue (Dominicaine, République).
L'amélioration de la qualité des bananes, condition de survie économique pour les producteurs antillais, passe par une meilleure maîtrise de la lutte contre l'anthracnose. Colletotrichum musae, l'agent responsable de cette maladie, provoque des pourritures brunes sur les fruits au cours de la conservation et du mûrissage. Les conidies de ce champignon, principalement véhiculées par les eaux de pluie, contaminent les fruits essentiellement au champ. Un système de piégeage de spores a été utilisé de la floraison à la récolte, ce qui a permis de démontrer que la contamination des fruits se faisait préférentiellement entre 20 et 35 jours après l'émergence du régime. Le niveau de contamination des fruits est dépendant des conditions climatiques durant cette période critique : elles peuvent avoir un effet à la fois sur la sporulation du champignon sur les organes source d'inoculum, mais aussi sur la libération des spores par les eaux de pluie
Mots-clés : banane; anthracnose; colletotrichum; contamination; facteur climatique; lutte antiravageur; martinique; guadeloupe; antilles françaises; france; colletotrichum musae
Communication de congrès
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Chillet Marc — Persyst / UMR QUALISUD
- De Lapeyre Luc — Persyst / UPR GECO