Les auteurs estiment en conclusion de leur étude qu'une population haplodoublée dérivée de culture d'anthères à partir de croisement entre parents génétiquement éloignés offre une solution prometteuse autre que la population F2 trangréssive utilisée jusqu'ici pour la cartographie moléculaire du riz. En dépit d'évènements imprévisibles tels que l'hétérozygotie partielle et l'apparition d'allèles non-parentaux dans de rares lignées, aussi bien que des rapports de ségrégation biaisés à quelques locus, ces particularités liées à l'androgénèse ne constituent en rien des facteurs limitants en ce qui concerne la cartographie. C'est plutôt le degré de polymorphisme détecté entre les parents (spécifiques), APURA et IRAT 177 et la distribution des marqueurs mono et polymorphiques le long des chromosomes qui sont les traits particuliers de cette population haplodoublée, ce qui rend contestable sa valeur comme population permanente pour établir les cartes moléculaires