Quelques techniques culturales et aménagements spéciaux réalisables en plantation de palmiers à huile pour limiter l'érosion et le ruissellement.
Caliman J.P., De Kochko P.. 1987. Oléagineux, 42 (3) : p. 99-106.
La topographie est un des facteurs écologiques importants à étudier avant la mise en place d'une plantation de palmiers à huile [1]. L'accord est unanime pour considérer qu'au-delà d'une certaine pente (variant de 3 à 5 p. 100 suivant les auteurs) les difficultés rencontrées pour la mise en place et l'exploitation de la palmeraie croissent rapidement. De plus, dans ces conditions, l'utilisation du milieu n'est pas optimale : - dégradation des sols par déstructuration de l'horizon supérieur (battance) et amplification des phénomènes d'érosion ; - diminution du coefficient d'utilisation des eaux de pluies due aux pertes par ruissellement. Il est cependant difficile, dans la plupart des cas de se limiter aux terrains où la topographie est idéale, Si bien que certaines mesures doivent être prises pour s'intégrer aux conditions du milieu afin d'en effectuer une exploitation optimale et sauvegarder le potentiel des sols. L'objet des présents " Conseils " est de décrire quelques techniques culturales et travaux spéciaux d'aménagement, comme: - l'abattage et l'andainage orientés en fonction de la topographie ; la construction de diguettes en courbes de niveau ; - les plantations sur terrasses individuelles.
Mots-clés : elaeis guineensis; érosion hydrique; pratique culturale; lutte antiérosion; conservation des sols
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Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Caliman Jean-Pierre — Persyst / UMR ABSys