Le développement de l'agriculture sénégalaise a été favorisé par les efforts d'accroissement de la culture de l'arachide. Celle-ci a permis l'introduction de la culture attelée, de semences sélectionnées, d'intrants...Mais depuis le début de la crise et avec les conditions climatiques désastreuses, la politique s'est infléchie vers les cultures vivrières et les céréales. Dans ce contexte l'auteur donne les chiffres de la population active et des surfaces cultivées puis il analyse la diffusion des matériels de culture attelée : matériels mis en place en fonction des années (semoirs, houes, charrettes, souleveuses, charrues, butteurs, UCA), le mode de traction utilisable, l'évolution de la mise en place des matériels et les matériels en service. Ces derniers sont en nette régression car ils ne sont pas renouvelés. L'auteur expose enfin les contraintes à la diffusion des matériels (blocage des structures d'approvisionnement en particulier et nécessité de mettre en place un crédit) et les priorités d'action (connaître le parc en service et son état, mettre en place un réseau de distribution de pièces détachées et un réseau d'artisans-réparateurs bien formés et bien outillés)