L'utilisation de maquettes informatiques a permis le développement du modèle "HYDRO" de simulation du fonctionnement hydrique des plantes. Les informations topologiques et géométriques des maquettes servent à calculer l'interception de la lumière à l'échelle de chaque feuille, les transferts turbulents au sein de la végétation, les résistances stomatiques et le bilan d'énergie des feuilles et, enfin, les flux de sève dans la plante et les potentiels hydriques en résultant. L'intégration de ces calculs dans les modèles HYDRO en fait un modèle beaucoup plus complet que les modèles classiques existants et permet de prendre en compte les rétroactions entre, d'une part, les potentiels hydriques et la température des feuilles et, d'autre part, les résistances stomatiques et la transpiration des feuilles. Le modèle a été validé à partir de mesures effectuées dans une plantation de caféiers (Coffea arabica) au Costa Rica. Le modèle a ensuite été utilisé pour simuler l'effet de l'ombrage d'un arbre de couverture (Erythrina poeppigiana) sur la transpiration des caféiers.