En Oriente d'Equateur (versant amazonien) est présente une pourriture du coeur "typique" sur palmier (PCT), avec pourritures très rapides entrainant la mort de l'arbre. Divers travaux ont eu pour objet de mettre en évidence l'agent causal. On conclut que l'hypothèse la plus probable est celle d'un VLO (virus ou organisme semblable) et que la moins probable est celle d'un cryptogame aérien (champignon ou bactérie). Il demeure à étudier le rôle de champignons telluriques évoluant dans les stipes et l'association de plusieurs organismes. La PCT se présente sous deux formes de répartition. La forme diffuse (répartition aléatoire) est permanente, plus intense près des bordures, mais d'incidence tolérable. La forme en tache (répartition groupée) est plus irrégulière, mais est responsable des foyers et des pertes économiques. La propagation diffuse est vraisemblablement due à un flux permanent depuis les bordures du pathogène seul ou transporté. On a cherché un insecte piqueur responsable de cette diffusion sans en trouver. Les taches sont constituées par des cas apparaissant les uns à côté des autres selon un schéma souvent cyclique présentant une période variable de moyenne 10 mois environ, les cycles n'étant pas synchrones selon les taches. Elles sont à expansion radiale. Ce mode de formation est vraisemblablement dû à une contagion de palmier malade à palmier sain. Cette propagation apparait brusquement autour et au milieu des cas isolés de la PCT diffuse qui continue comme avant, et pour cela il semble normal de mettre en avant l'hypothèse de l'installation locale d'un vecteur transmettant de palmier à palmier. Compte tenu des essais de transmission antérieurs par insectes et d'essais insecticides on pense que si un tel transmetteur existe, il est plutôt à rechercher au niveau du sol.