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La transmission du Maize streak mastrevirus (Geminiviridae) par Cicadulina mbila Naudé (Auchenorryncha, Cicadellidae) sur maïs (Zea mays ssp. mays) : comportement alimentaire de la cicadelle et dynamique du virus dans le vecteur

Lett J.M.. 2000. Paris : INA-PG, 162 p.. Thèse 3e cycle -- Sciences de la vie.

La plupart des virus phytopathogènes ont développés des interactions avec des organismes tiers pour leur transmission, le plus souvent des arthropodes. L'efficacité avec laquelle un virus est transmis par son ou ses vecteur(s) est un facteur déterminant pour la gravité des épidémies. Cette efficacité dépend principalement de la capacité d'acquisition et d'inoculation du virus lors d'une alimentation sur une plante, et de la persistance et de la dynamique du virus dans son vecteur. Ces deux paramètres ont été étudiés dans le cas de la transmission circulante du Maize streak mastrevirus (MSV ; Geminiviridae) par Cicadulina mbila (Homoptera, Cicadellidae). Premièrement, nous avons étudié le comportement alimentaire de C. mbila sur maïs, en utilisant l'électropénétrographie en courant continu (EPG-DC). Cinq types de signaux ont été différenciés et caractérisés par des analyses statistiques. Pour trois signaux, le trajet tissulaire et cellulaire des stylets de l'insecte a été analysé en microscopie électronique à transmission (MET). En se basant sur la corrélation entre les signaux EPG et les données en MET les signaux ont pu être associés à des activités alimentaires caractéristiques: la pénétration des stylets dans le limbe (signal 1), l'ingestion active de fluides cellulaires non phloèmiens (signal 2), le mouvement des stylets (signal 3), la salivation dans le phloème (signal 4) et l'ingestion passive dans le phloème (signal 5). Contrairement aux pucerons qui se contentent de faire de brèves ponctions cellulaires, C. mbila effectue un pompage vigoureux dans les cellules non phloèmiennes. Cette particularité du comportement alimentaire de C. mbila semble corrélée à son efficacité à acquérir des particules de géminivirus cloisonnées dans le noyau des cellules. Une comparaison a été faite avec le comportement alimentaire des aleurodes, vecteurs des géminivirus du genre Begomovirus, pour lesquels un tel pompage n'a pas été décrit. Deuxièmement, une analyse s

Mots-clés : virus striure du maïs; virus des végétaux; transmission des maladies; vecteur de maladie; cicadulina; comportement alimentaire; identification; geminiviridae; cicadulina mbila; mastrevirus

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