Rentabilidad economica de la cosecha sanitaria usada como control de las enfermedades de la mazorca del cacao en Ecuador
Deheuvels O., Decazy B., Romero M., Pastorelly D., Amores F.. 2001. In : 13th International Cocoa Research Conference. Proceedings : Towards the effective and optimum promotion of cocoa through research and development. Lagos : Cocoa Producers' Alliance, p. 577-582. Conférence Internationale sur la Recherche Cacaoyère. 13, 2000-10-09/2000-10-14, Kota Kinabalu (Malaisie).
L'enlèvement périodique des fruits malades dans les vergers de cacaoyer est considéré comme une méthode efficace de contrôle des maladies affectant les cabosses, telles la moniliose due à Monilia roreri ou le "balai de sorcière" dû à Crinipellis perniciosa. L'Institut National de Recherches Agronomiques d'Equateur (INIAP) recommande donc l'utilisation de cette technique qui, si elle est appliquée dans les grandes exploitations intensives, n'est en revanche pas adoptée par les petits producteurs de cacao. L'absence de validation dans leurs vergers nous a conduit à réaliser l'étude suivante. Dans un verger de cacaoyers de type National âgé d'une quarantaine d'années, correctement conduit, et ayant un potentiel de production supérieur à 640 kg/ha/an, un essai agronomique permet de comparer depuis fin 1997 trois méthodes de contrôle des maladies des fruits (récoltes sanitaires hebdomadaires ou occasionnelles, couplées ou non à des applications de fongicides cupriques). L'étude évalue les coûts engendrés par ces méthodes et les bénéfices tirés de leur application, de façon à établir leur rentabilité économique dans les conditions des vergers "traditionnels" de cacaoyer du type National. La production de cacao sain se maintient autour de 640 kg/ha/an dans les parcelles témoin, et s'élève progressivement jusqu'à 1100 kg/ha/an avec l'utilisation de la technique de récolte sanitaire couplée ou non à l'application de fongicide. Dans les conditions de l'essai, ces différences de productivité ne sont pas significatives. En outre, les coûts de main-d'oeuvre utilisés pour les récoltes sont trois à six fois moins élevées dans les parcelles Témoin. Cette différence est due au temps supplémentaire passé à l'enlèvement des fruits malades lors de chaque récolte, ou hebdomadairement. Le gain de production. somme toute assez faible, ne compense pas le coût de la main-d'oeuvre supplémentaire. Chez les petits producteurs, ce travail périodique d'enlèvement des fruits malades par une main-
Mots-clés : theobroma cacao; lutte culturale; maladie des plantes; fruit (botanique); monilia; crinipellis perniciosa; analyse coût avantage; Équateur; récolte sanitaire
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- Deheuvels Olivier — Persyst / UMR ABSys