Les mécanismes de la transmission circulante des virus de plante par insectes piqueurs-suceurs
Lett J.M., Reynaud B., Peterschmitt M.. 2001. Virologie, 5 (3) : p. 169-181.
La plupart des virus de plante ont développé des interactions avec des organismes tiers pour leurs transmissions. Selon le degré d'interaction avec ces organismes appelés vecteurs, on distingue la transmission circulante dans laquelle le virus circule dans le corps du vecteur avec des passages transmembranaires, de la transmission non circulante où le virus s'adsorbe sur la cuticule du vecteur. La présente revue fait le point sur les connaissances dans le domaine de la transmission circulante des phytovirus, en se limitant au vecteur de type insecte piqueur-suceur. Dans la plupart des cas, le virus ne se multiplie pas dans son vecteur. Son adaptation à l'insecte consiste à franchir un certain nombre de barrières et à résister aux conditions hostiles de l'intestin, de l'hémolymphe et des glandes salivaires. Cependant, chez certains virus, apparentés à des virus animaux, l'adaptation au vecteur est plus grande car ils sont capables de s'y multiplier.
Mots-clés : virus des végétaux; transmission des maladies; vecteur de maladie
Article (b-revue à comité de lecture)
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Lett Jean-Michel — Bios / UMR PVBMT
- Peterschmitt Michel — Bios / UMR PHIM
- Reynaud Bernard — Bios / UMR PVBMT