Etude de l'efficacité et de la durabilité de la résistance partielle des bananiers vis-à -vis de Mycosphaerella fijiensis
Abadie C., El Hadrami A., Carlier J.. 2001. In : SFP. 5e Congrès de la Société Française de Phytopathologie, Angers (France), 26 - 29 mars 2001. s.l. : s.n., p. 49-49. Congrès de la Société Française de Phytopathologie. 5, 2001-03-26/2001-03-29, Angers (France).
La maladie des raies noires causée par le champignon Mycosphaerella fijiensis est la maladie foliaire la plus importante des bananiers. L'amélioration génétique pour la résistance est le moyen de lutte le mieux adapté aux conditions de production. Comme un niveau élevé de diversité est maintenu dans les populations pathogènes, la résistance partielle supposée plus durable est utilisée dans les programmes d'amélioration génétique. L'objectif du travail présenté était d'évaluer l'efficacité et la durabilité de la résistance partielle des bananiers. Pour atteindre ce but, 3 approches complémentaires ont été entreprises. L'efficacité de la résistance a été étudiée au travers de la caractérisation de la résistance partielle qui a été appréhendée en disséquant le cycle de base du champignon en conditions contrôlées et au champ. L'évaluation de la résistance de 13 accessions a montré l'existence de plusieurs composantes de la résistance qui agissent à différentes étapes du cycle infectieux: durée d'incubation, efficacité d'infection, évolution des lésions et capacité de sporulation. L'efficacité de 2 variétés résistantes qui différent pour 2 composantes de résistance (efficacité d'infection et production d'ascospores) a été étudiée à l'aide de paramètres épidémiologiques. Aucune différence significative n'a été observée pour ces 2 variétés dans la dispersion spatio-temporelle et l'incidence de la maladie alors que des différences ont été mises en évidence pour la sévérité. Celles-ci ont augmenté après un 2ème cycle de culture traduisant des différences de production d'inoculum secondaire consécutives aux différences de capacité de sporulation entre les 2 variétés. La durabilité de la résistance a été étudiée au travers de la structure génétique des populations pathogènes. Après 6 mois de culture des bananiers en conditions naturelles d'infestation, les 2 populations de M. fijiensis isolées à partir de 2 variétés, l'une résistante et l'autre sensible, ont été caractéris
Mots-clés : musa; mycosphaerella fijiensis; résistance aux maladies; maladie fongique; cercosporiose; amélioration des plantes; épidémiologie; génétique des populations; pcr; rflp; maladie des raies noires; cercosporiose noire
Communication de congrès
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Abadie-Fournier Catherine — Bios / UMR PHIM
- Carlier Jean — Bios / UMR PHIM