La lutte contre le scolyte des fruits du caféier, Hypothenemus hampei Ferrari, est essentiellement chimique et est surtout réalisée avec de l'endosulfan. Les phénomènes de résistance du ravageur vis-à-vis de cet insecticide et les problèmes de résidus dans les grains consommés ont amené les chercheurs à penser à une alternative à la lutte chimique par utilisation des ennemis naturels. Deux principaux parasitoïdes du scolyte cohabitent dans les caféières togolaises. Une étude préliminaire au laboratoire a permis d'apprécier l'efficacité individuelle de chacun des deux parasitoïdes mais aussi leur effet conjugué. Les résultas obtenus montrent que Cephalonomia stephanoderis Betrem et Phymastichus coffea La Salle réduisent de façon considérable les populations de scolytes. En outre un effet synergique des deux parasitoïdes a été observé.