Cinq méthodes de mesure de la quantité de lumière disponible dans le sous-bois d'une forêt tropicale sont comparées: le LAI-2000 PCA, un appareil de mesure empirique du LAI, un densiomètre, des papiers diazo photosensibles et un appareil de photographie hémisphérique. Les mesures ont été effectuées le long de trois transects de 250 m et à proximité de 95 plantules, dans quatre parcelles exploitées ou vierges d'une forêt guyanaise. L'analyse des corrélations entre mesures montre que des méthodes comme l'appareil de mesure empirique du LAI ou les papiers diazo peuvent fournir, de façon plus pratique et moins coûteuse, des informations semblables à celles données par le LAI-2000 ou les photographies hémisphériques. Tous les appareils, excepté le densiomètre, décèlent des différences entre des plantules poussant dans des microhabitats rendus différents par l'exploitation. Peu de corrélations significatives entre les mesures de lumière et l'effectif d'arbres ou leur surface terrière dans un rayon de 10 m ont été trouvées, ce qui tend à indiquer que la densité des petites tiges et des lianes s'est accrue à la suite de l'exploitation.