Le flétrissement bactérien à la Réunion
Luisetti J., Wicker E.. 2003. In : Kahane Rémi (ed.). Productions maraîchères et horticoles : sessions lutte intégrée et agronomie. Montpellier : CIRAD-FLHOR, 1 Cd-Rom. Journées annuelles du FLHOR, 2002-08-26/2002-08-27, Montpellier (France).
La réunion offre la particularité de combiner un climat tropical qui caractérise les "Bas" de l'île et un climat tempéré que l'on retrouve dans les zones d'altitude supérieure à 1 200 m, les "Hauts". Le flétrissement bactérien se manifeste sur toute l'île et les isolements réalisés sur des plantes exprimant des symptômes montrent que 3 populations distinctes de Ralstonia solanacearum peuvent en être responsables. La race 1, dite "race chaude" est représentée par des souches des biovars 1 et 3 et la race 3 dite "race froide" par des souches de biovar 2. Le biovar 3 concerne les productions de basse altitude (moins de 1000 m) et en particulier la tomate, l'aubergine, le poivron, la pomme de terre, mais aussi l'anthurium, l'oignon et parfois le géranium rosat. Le biovar 1 peut être isolé de certaines zones de moyenne altitude de l'Ouest (entre 700 et 1000 m) et essentiellement sur Geranium rosat et ponctuellement sur pomme de terre et tomate. Le biovar 2 concerne essentiellement les cultures de pomme de terre des "Hauts" (1500 m) mais est parfois isolé de cultures de tomate hors sol et plus exceptionnellement de plein champ, situées dans les "Bas". Analysées sous l'angle génétique (PCR-RFLP des gènes hrp), les souches réunionnaises de biovar 2 ne paraissent pas différentes de celles d'autres origines géographiques: des différences limitées sont observées au niveau des souches de biovar 3. En revanche, les souches de biovar 1 originaires de la Réunion, ainsi que celles provenant des pays du Sud de l'Afrique, se distinguent nettement de celles originaires des Amériques (EU, Antilles). Le programme de recherche sur le flétrissement bactérien se positionne au niveau des axes scientifiques 1 et 3 de la future UMR. La première thématique concerne l'épidémiologie du flétrissement bactérien et la lutte. Trois actions y sont développées qui portent sur (i) les outils de détection de R. solanacearum et leur utilisation pour quantifier les populations bactériennes, (ii) la divers
Mots-clés : ralstonia solanacearum; flétrissement; bacteria; symptome; culture maraîchère; épidémiologie; génétique des populations; la réunion; france
Communication de congrès
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Wicker Emmanuel — Bios / UMR PHIM