Réduction du ruissellement en semis-direct sur couverture végétale : quel intérêt hydrique pour les cultures sur les hautes terres de Madagascar ?
Muller B., Rabezanahay S., Rakotoarisoa J., Razakamiaramanana, Dusserre J.. 2005. In : FAO. 3rd World Congress on Conservation Agriculture : Linking Production, Livelihoods and Conservation, Nairobi, Kenya, 3rd to 7th October 2005. s.l. : s.n., 1 p.. Congrès mondial d'agriculture de conservation. 3, 2005-10-03/2005-10-07, Nairobi (Kenya).
Les systèmes de cultures en semis direct sur couverture végétale (SCV) réduisent les ruissellements et contrôlent l'érosion (Scopel et al., 1998). De plus grandes quantités d'eau sont donc potentiellement disponibles pour les cultures. Selon l'environnement pédoclimatique elles pourront améliorer leur consommation, permettre même parfois de rajouter une dérobée ou succession, mais pourront aussi augmenter les drainages et risques de lixiviations si les cultures ne peuvent les valoriser. Nous évaluons ici les impacts des gestions SCV et labour (LAB) sur les consommations hydriques de systèmes avec riz pluvial (RP) sous les conditions contraignantes des hautes terres de Madagascar: une saison à fortes pluviométries sur 4-5 mois, avec des températures, rayonnements et évapotranspirations relativement faibles, suivie d'une saison sèche et froide. Le logiciel de simulation et d'analyse du bilan hydrique SARRA (®CIRAD) (Baron et al, 1996) est utilisé avec les données de la région d'Antsirabe (1650 m).
Mots-clés : semis direct; semis sous couvert; ruissellement; érosion; riz pluvial; oryza sativa; relation plante eau; madagascar; consommation hydrique
Communication de congrès
Agents Cirad, auteurs de cette publication :
- Dusserre Julie — Persyst / UPR AIDA
- Muller Bertrand — Bios / UMR AGAP